L’ami de tous, Richard Martineau, a pondu tout un tweet hier soir pour dénigrer le mouvement étudiant :
Quand il a écrit ça, il devait sans doute se sentir comme quelqu’un découvrant le chaînon manquant…
Trève de plaisanteries, cette rhétorique assez simpliste me fait beaucoup penser à celle qui, pendant « Occupons Montréal », pointait le fait qu’un étudiant indigné lisait son discours sur son portable Mac et que ça enlevait toute crédibilité au mouvement, tout comme n’importe qui du lot possédant des gadgets électroniques. Sauf que celle de Martineau pousse encore plus loin cette logique bancale.
Je vais laisser la place à quelques réactions publiées sur Twitter avant de poursuivre :
@RiMartineau Être impressionné parce que quelqu’un a un cellulaire… vous faites tellement 1994.
Et la palme :
Et en extra, pour le sarcasme de haut niveau et le superbe mot-clic :
J’ai déjà vu qq’un en faillite intellectuelle continuer à dépenser de la salive! #TerrasseGate
Et mon grain de sel :
Au moment de publier ces lignes, le principal intéressé n’a pas réagi aux nombreuses personnes qui lui ont écrit. Il va peut-être rétorquer que c’était une blague. Quoi qu’il en soit, ceux qui l’ont applaudi vont continuer de penser qu’il a « ben raison », parce que pour eux la réalité ne s’appréhende qu’au premier degré. Aucune finesse dans le jugement. Toute accroche pour se farcir de l’étudiant est bonne à prendre. Même s’il est bien évident qu’à l’analyse, même très peu poussée, ça ne tient pas debout.
Quand des gens se tiennent debout, il semble que tous les coups sont permis pour tenter de les faire tomber.
C’est magnifique.
Màj :
Pour poursuivre votre lecture à ce sujet : TerrasseGate : Richard Martineau serait-il victime d’incompréhension?